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 Siegfried Nahardrym

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Siegfried

T E L I A N S
Fugitif
Siegfried


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Siegfried Nahardrym Empty
MessageSujet: Siegfried Nahardrym   Siegfried Nahardrym Icon_minitimeVen 31 Aoû - 19:11

S ! E 6

[ * ]

NOM
Nahardrym

PRÈNOM[S]
Siegfried Kain

SURNOM[S]
Sieg, Schwarzes Blatt, Valet de Pique

ÂGE
O23 ans, soi-disant

DATE DE NAISSANCE
5 juin

GROUPE SANGUIN
AB -

RACE
Telian [ PUR ]

[ * ]

TRAITS PHYSIQUES
SIEGFRIED pourrait être considéré comme parmi les plus grands de sa race s'il s'y mêlait plus souvent. On oublierait presque que c'est un Telian tant il les fréquente peu et est avec des IMPURS ou des MATHULERANS. Ses longs cheveux d'asphalte côtoient ses omoplates tout en encadrant un fin visage. D'ailleurs, sa coiffure laisse fortement à désirer, il laisse ses cheveux se placer à leur guise, même s'il en prend un soin tout relatif. Ses yeux d'un gris généralement réparti à parts égales entre clair et foncé prennent une teinte rougeâtre lorsque son jumeau prend le dessus. Son nez et sa bouche sont plutôt fins et parfois malencontreusement masqués par ses yeux. Comme ses congénères, sa peau est pâle mais ne laisse pas transparaître ses vaisseaux sanguins. Sur sa nuque apparaît une tache un peu plus foncée que le reste, et représentant une croix inversée, laquelle lui aurait été apposée à l'argent par un fanatique chrétien des années plus tôt, alors qu'il errait encore en Europe.
Du reste, son corps a été entraîné depuis son enfance, ce qui lui octroie une musculature fine ne l'empêchant pas d'user de souplesse. Malgré ses épaules un peu carrées, il n'est pas un tas de muscles mais n'en est pas moins endurant. Il s'entraîne un petit peu chaque jour afin de se maintenir en forme. En dehors de ça, ses bras sont fins et agiles, ainsi que souples, car le maniement de l'épée requiert dextérité et souplesse, tout en conservant une certaine rigidité. Ses mains fines one une poigne d'acier, car perdre son arme peut s'avérer fatal, elles n'en perdent pas pour autant leur imperfectibilité. Il ne perd pas trop de temps en manucure, mais ses ongles sont relativement bien taillés. Son buste est bien sculpté, et sa silhouette est à la frontière de l'androgynie sacrée. Ses jambes, depuis son enfance, ont été habituées à la course pour l'aider à se décaler rapidement et à résister davantage à l'épuisement. Le VALET DE PIQUE ne cherche pas à impressionner avec ses vêtements, ils porte souvent une simple chemise noire, un long manteau de cuir qu'on croirait tout droit sorti des stocks de vêtements de la
Schutzstaffel [ SS ] ainsi qu'un pantalon, noir également. Ainsi qu'une paire de bottes. Ses vêtements ne sont pas vraiment dans l'air du temps, mais il essaie de s'adapter à peu prés afin d'être inaperçu dans les foules. Lorsqu'il ne sort pas, il préfère porter des tenues issue de la Renaissance franco-germanique. Le tout dans des teintes froides et sombres.

PARTICULARITÉ PHYSIQUE
Le souvenir d'une croix d'argent dans la nuque.

[ * ]

PRINCIPALES QUALITÉS FRANC NEUTRE TOLERANT CALME HUMBLE
PRINCIPAUX DÉFAUTS VERSATILE INDIFFERENT CYNIQUE DISTANT AMNESIQUE

TRAITS PSYCHOLOGIQUES
Siegfried est comme une carte, à savoir qu'il a une double personnalité, et ce, involontairement.

La première personnalité, côté
VERSO, celui commun à toutes les cartes.
Les membres de la famille Nahardrym ont toujours eu de bonnes relations avec les races présentes de l'autre côté de la porte, ce qui leur a valu d'être exclus du système politique telian, pour le plus grand damne ou bonheur de certains, c'est selon. La mère de SIEGFRIED, morte couche, était plutôt heureuse de cette rupture, car cela évitait d'avoir constamment des membres de la famille absents. Aussi à cette scission ont-ils été envoyés dans la campagne proche de la nation des Mathulerans. Le VALET DE PIQUE a donc grandi dans une région où se côtoyaient avec plus ou moins de parcimonie les deux races, pour le plus grand bonheur de l'enfant qu'il était. De cette enfance il a hérité une relative ouverture d'esprit. Son oncle, qui fut un père pour lui, lui apprit le maniement de l'épée et de la lance, qui ont ainsi amélioré sa capacité d'analyse et sa vitesse pour prendre ses décisions avec un maximum de facteurs possibles. Il met du temps à faire confiance aux gens, dont il se méfie ouvertement, mais c'est un compagnon fidèle une fois qu'il a accordé celle-ci à quelqu'un. Il n'hésite que peu à dire aux autres ce qu'il pense, même si dans le cas d'une critique, il a plutôt tendance à se taire, de peur d'offusquer son interlocuteur/trice, c'est une des rares choses qu'il ne partage pas avec sa famille. Il est plutôt gentil, en soi, mais n'en demeure pas moins distant. On l'entend rarement, car il est assez solitaire, comme son oncle, et tous deux n'aiment pas se vanter de leurs possessions ou de leurs faits, même si les raconter ne les dérange pas. SIEGFRIED est également épris de MELANË depuis leur enfance ou presque, et qui l'a fait venir ici. Il hésite parfois à aller vers les gens, même lorsqu'il s'agit de prendre l'âme d'un esclave afin de subsister. Autre chose, il souffre d'une légère amnésie qui l'amène à oublier de faire quelques choses ou tout simplement de laisser un objet quelque part. Il ne sait rien des activités de son DOUBLE.

La seconde personnalité, côté
RECTO, celui qui fait qu'une carte n'en est pas une autre du même jeu.
Cette autre personne, c'est KAIN il s'agirait en fait du frère jumeau de
SIEGFRIED qui n'a jamais vu le jour et est donc mort tandis que ce dernier naissait. Il voue une haine incommensurable à son hôte et n'aime pas spécialement avoir de la compagnie, peu importe la race. Il est bien plus froid et distant que son frère cynique comme pas deux. Sa méchanceté et son orgueil n'ont d'égales que les vertus qui leurs sont opposés que SIEGFRIED pourrait se targuer d'avoir. Il aime mutiler leur corps commun afin de déranger SIEGFRIED et ceux qui verraient ces cicatrices. Il a tout de même la bonté de ne pas écorcher le visage. Sur ce plan-ci, il a plus de mal à prendre le dessus sur son jumeau, ce qui ne le fait intervenir que rarement, d'autant plus que celui-ci s'est endurci depuis son arrivée en Allemagne. Il est un peu fou dans son genre et peut partir dans des délires plus ou moins sains pour l'esprit, lorsqu'il ne se terre pas dans un coin plus ou moins étrange des environs. Etrangement, KAIN ne maltraite pas, oralement, moralement ou physiquement la belle MELANË, tant mieux pour SIEGFRIED et elle. Peut-être est-ce dû au fait qu'il la connaisse depuis longtemps...

[ * ]

RELATIONS AVEC LES AUTRES CLANS
SIEGFRIED
Il n'aime ni ne hait une race plus qu'une autre, cela inclut la sienne.

KAIN
Il hait la majorité des êtres vivants qui sont sur cette planète, mis à part lui-même et MELANË qu'il tolère tout juste.

PARENTÉ
MERE
[ MORTE EN COUCHE ]
PERE [ DISPARU avant la naissance ]

La famille de SIEGFRIED fait partie de la "NOBLESSE DE PROVINCE" elle est, ou l'était quand SIEGFRIED a quitté le nid, noble mais se tient éloigné du pouvoir central. Peu lui importe maintenant qu'il est ici, il compte bien y rester.

RELATIONS
MELANË qu'il connaît depuis son enfance. Ils semblent épris l'un de l'autre.
Même si la complexité de leur relation n'est pas à démontrer.



Dernière édition par le Sam 1 Sep - 14:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Siegfried Nahardrym   Siegfried Nahardrym Icon_minitimeVen 31 Aoû - 19:12

[ * ]

CONTEXTE
Voilà bien des années qu'est né SIEGFRIED, dans un spacieux manoir de la périphérie de la capitale Teliane. On n'a aucune idée de la date exacte, à chaque fois qu'on lui demande, soit l'année est différente de la précédente fois, soit il ne donne qu'au demi-siècle près, ce qui rend difficile l'estimation. Cependant, il ne cache pas être né un 5 juin, en prenant la vie de sa mère. Ainsi que celle de celui qui aurait été son frère jumeau, KAIN et qui hante désormais son esprit, lui causant schizophrénie et trouble dissociatif à personnalité multiple... Le temps dehors était maussade, pour la saison, et le père des enfants avait déjà disparu de la circulation. Ce furent donc l'oncle et la tante de SIEGFRIED qui l'élevèrent. Elle lui apprenait l'écriture, la lecture et le savoir-vivre, tandis que son oncle l'initiait à l'épée, à la galanterie et à quelques rudiments que tout homme se devait de savoir.

Il passa donc une enfance plutôt heureuse sans réel problème, entouré de gens des deux races, qui s'aimaient plus ou moins. Entouré ne semble pas être un bon mot, car malgré cela, il entretenait peu de relations avec les autres et passait une bonne partie de son temps libre à s'entraîner avec son épée, de bois lorsqu'il avait six ans, et de fer lorsqu'il en eut onze. Il vivait à la fois proche des enfants mais loin en même temps, il aimait à se complaire au bord du lac qui se trouvait non loin. Il jouait peu, préférant amplement s'améliorer pour ne pas être rossé par son oncle. Cet amour de l'entraînement forgea son actuelle persévérance.

Son existence d'enfant se passa sans encombre, et à son adolescence il connut les "joies" de la marginalité. Les autres jeunes de son âge ne cessaient de se moquer de lui à cause de ses yeux, de son trouble psychologique et du fait qu’aucun enfant ne joue avec lui). Ces moqueries engendrèrent plusieurs blessés, car dans ces cas, SIEGFRIED perdait le contrôle de ses nerfs et KAIN en profitait pour prendre le dessus et frapper plus ou moins méchamment les enfants qui osaient se moquer de lui ce qui mit finalement fin à ces moqueries. Cette violence si soudaine, étonna son oncle, qui comprit que deux esprits se battaient en ce corps. Il eut donc la sagesse d'aider de son mieux celui qui était comme son fils à affronter son maléfique jumeau.

A ses 21 ans, il resta encore un temps à la demeure familiale avec son oncle et sa tante, père et mère d'adoption, pendant deux années. C'est au cours de la première qu'il fit la connaissance de MELANË, plus exactement au cours d'un tournoi organisé comme chaque année par son oncle. Il s'était à la base inscrit comme Outsider sous le nom du Valet d'Epée [ ou de Pique ] mais il apprit que c'était son père adoptif qui l'organisait. Alors il s'enquit auprès de celui-ci quant à sa participation. Ce dernier lui répondit qu'il pouvait participer s'il le désirait, mais qu'il était tout de même contraint d'aller accueillir des invités de marque, comme le Seigneur Ancalímon, père de MELANË. Il se prépara donc du mieux que possible.

Vint enfin le Solstice d'hiver, la nuit du tournoi annuel qu'organisait son oncle. Il commença donc par accueillir les prestigieux invités, en leur donnant une approximative programmation et en leur conseillant de bons épéistes. Il nota que dans un coin, un homme et sa fille était constamment cernée de prétendants, spectateurs ou escrimeurs, qui rivalisaient d'audace pour une faveur de la demoiselle. Cette attitude ne manqua pas de le faire soupirer d'ennui. Il décida donc de passer voir ce seigneur en dernier, peu importait son rang. Les gens étaient pressés d'assister à ces duels au premier sang. Il s'empressa donc d'en finir avec ces accueils de courtoisie et se dirigea donc vers les derniers sièges qu'il n'avait pas accueillis. Il se retrouva donc face à un imposant homme au regard droit et fier, accompagné de sa fille. Mais sa mission était de servir au mieux les chefs de famille, par leur famille, il conserva donc son regard parfaitement neutre dans celui du père de MELANË tout en l'accueillant comme il avait fait avec tant d'autres. Il prolongeait un peu la discussion alors que la fille du riche homme s'approcha de lui en lui chuchotant quelques mots à l'oreille. Il devait l'aider et jouer le jeu.


"En effet, mon brave, ce sont les couleurs de cette demoiselle que j'arborerai au long de ce tournoi." Il s'inclina brièvement. "Je suis Siegfried Nahardrym, et ce divertissement vous est organisé par mon oncle. Maintenant, je vous prie de nous laisser, cette jeune femme, son auguste père et moi-même, merci." Le ton de sa voix ne flanchait pas et indiquait clairement à l'importun qu'il était le malvenu.

Ce dernier partit après une rapide courbette. SIEGFRIED récupéra le ruban de MELANË avec lequel il s'attacha les cheveux. Puis, sans un regard pour la belle, il s'excusa auprès du père, s'inclina et disparut dans la foule car le cor annonçait déjà le début du premier duel. En quelques instants il fut aux côtés de son oncle. Il n'était pas prévu qu'il combatte avant la cinquième ronde. Le tournoi s'étalait sur plusieurs jours et à chaque crépuscule le nombre de duelliste serait divisé par deux.

La cinquième ronde arriva enfin, et SIEGFRIED fut contraint de descendre afin de combattre, il avait choisi de prendre une rapière, en ce jour, et pour bouclier il ne prit qu'une simple targe très résistante. Les armes étaient fournies par son oncle, et étaient émoussées afin d'éviter les morts. En face de lui se tenait un homme un peu plus vieux que lui, avec une épée à double tranchant et un bouclier plus imposant. SIEGFRIED se rappelait l'avoir vu courtiser la jeune fille et apercevait dans les yeux de son adversaire la flamme de la jalousie. Sa peau fine laissait entrapercevoir ses veines et indiquait qu'il s'agissait d'un Mathuleran. Le VALET D'EPEE se concentra afin que son double ne prenne pas le dessus sur lui et ne tue l'autre homme. Le cor résonna, lançant ainsi la première manche. Dans certains des trois autres duels on entendait des hommes se provoquer, mais ces deux là ne disaient mot et s'affrontaient du regard sous l'oeil ébahi de la foule. Soudain, le Mathuleran chargea et asséna un coup vertical. Le Telian avait anticipé l'action, en lisant dans les yeux de son adversaire jaloux, et esquiva en tentant une ouverture. Il ne pouvait pas perdre, MELANË lui avait donné sa bénédiction entre tous. Son stratagème échoua, mais l'autre n'eut pas le temps de riposter qu'ils se faisaient déjà face. A nouveau, ce fut le vampire qui ouvrit la danse. SIEGFRIED para avec son petit bouclier et enfonça en même temps sa rapière dans le mollet de son adversaire, mettant fin au combat dans une petite effusion de sang. Il aida son adversaire à se lever, après ce choc. Et leva son arme à la Lune déjà descendante. Ce combat était le dernier à s'être achevé, tant ils s'étaient défiés du regard.

Il y eut trois rondes supplémentaires, cette nuit-là. Ce qui faisait un total de 32 concurrents au titre de champion local pour le lendemain. Dont SIEGFRIED. Ce furent son oncle, un valet et lui-même qui descendirent afin d'annoncer la fin de cette première partie. Le valet répétait les mots de l'organisateur en les criant afin qu'un relai de valets fasse entendre à tout le monde le nom des participants encore en lice. Puis tout le monde partit dans un brouhaha du tonnerre. Vers les tentes installées tout autour du château où le jeune homme avait passé une bonne partie de son enfance. Dans cette foule à la lueur de la Lune, il reconnut brièvement la beauté de MELANË. Mais il continua son chemin avec son oncle. Et profita de la journée pour se reposer quelque peu et s'entraîner pour le soir.

La seconde nuit arriva à son tour, avec son lot de duels, les rondes étaient désormais faites de deux duels simultanés. SIEGFRIED eut la chance de passer au second tour. L'homme, cette fois-ci, était un Telian, ce dernier avait lui aussi tenté d'être favorisé par la jeune Mathuleranne, en vain, et ses yeux étaient plus jaloux encore que ceux de la veille. Il testa tout d'abord les déplacements de celui que MELANË avait choisi pour défendre ses couleurs. Malheureusement pour l'adversaire de SIEGFRIED, ce dernier se défendait tout aussi bien avec sa rapière qu'avec ses pieds. Encore une fois, le VALET DE PIQUE ne lança pas l'assaut le premier. Ce qu'il fit fut bref et précis, ainsi qu'en trois étapes. Pour la première, de sa rapière il pourfendit l'air en direction du visage de son adversaire qui dut stopper net sa course. Ensuite il asséna un revers de targe à l'autre Telian. Lequel fut aussitôt suivi de la dernière partie, un coup oblique ascendant, qui ouvrit une entaille à côté de l'oeil du prétendant de la belle. Le combat était déjà fini, et pourtant il avait duré. Juste à côté d'eux se battaient encore deux hommes qui paraient, contre-attaquaient, attaquaient et ainsi de suite. Le favori de MELANË ne s'apitoya pas sur son adversaire, remit ses armes sur le râtelier sans plus de cérémonie, sans un regard à la foule avant de retourner à ses quartiers, au château.

Il dormait depuis quelques mois dans l'aile ouest, d'ordinaire réservée aux invités. Le long du chemin, il resongeait à MELANË, pourquoi l'avait-elle choisi, lui et pas un autre, alors qu'il n'avait rien fait de spécial ? La question restait sans réponse mais peu lui importait. Il avait la faveur d'une personne, c'était déjà ça... Il ne s'attarda pas dans le château et prit directement la direction de sa chambre afin de se reposer. Les nuits sans sommeil ne jouaient pas en sa faveur. Aussi s'endormit-il rapidement. Et lorsque certains invités rentrèrent dans l'aile, avec le boucan et la bonne humeur, il se réveilla subitement. L'aube devait arriver à grands pas, les premiers rayons du jour perçaient sur les côtés des lourds rideaux de brocard pourpre. SIEGFRIED ne parvint pas à se rendormir. Et ce fut une bonne chose, car devant sa porte, il entendit deux voix qui ne lui étaient pas inconnues, celle d'une femme et celle d'un homme. Il fut interpellé lorsqu'on mentionna son nom.


"Aujourd'hui tu n'as pas ton... Siegfried de malheur... Pour te sortir de la situation..."

La jeune femme poussa un petit cri étouffé par la main de l'odieux individu. SIEGFRIED s'empressa de se lever, prenant sa propre rapière en main. Il ouvrit rapidement la porte et, dans la foulée, posa la pointe de son épée sur la carotide du violeur, arrachant un cri de surprise aux deux Mathulerans. Il articula lentement d'un ton menaçant qui ne tolérait aucune réplique.

"Lâche cette femme immédiatement." Il marqua un temps de pause. "Avant que l'envie d'épargner ta vie ne me fasse défaut."

L'homme s'exécuta, impuissant face à la fougue du Telian impassible. Ses mains lâchèrent doucement MELANË, tremblantes. Puis ses bras retombèrent et il soupira.

"Tu auras amplement le temps de m'affronter cette nuit, je serai ton adversaire demain, tâche de te reposer. Maintenant, quitte ce château, tu n'es plus le bienvenu ici."

Encore une fois l'imprudent fut contraint d'obéir, et il disparut au tournant d'un couloir. SIEGFRIED ne fit pas de cérémonie, se contentant de souhaiter une bonne nuit à son invitée avant de retourner à sa chambre en fermant doucement la porte. Il entendit la jeune femme s'y dosser et gratter discrètement, sans doute pour ne pas attirer l'attention en frappant à la porte. Il posa donc sa rapière sur son lit aux baldaquins de velours avant d'ouvrir la porte, retrouvant la jeune femme allongée par terre, les jambes dénudées, les joues empourprées et le regard interdit. Le Telian cacha sa gêne derrière une phrase la moins cynique possible, ne voulant froisser la Mathuleranne.

"Non pas que vous ne disposez pas de belles jambes, loin s'en faut, mais vous n'êtes pas à l'abri de l'arrivée d'un tiers qui pourrait raconter cela à votre père. Entrez."

Sans plus de cérémonie, MELANË se précipita sur son lit sans prendre la peine d'ôter sa cape et s'endormit aussi vite sur ses draps de velours blanc tels de la neige. Il alluma une torche, afin de mieux voir dans l'obscurité, car il ne souhaitait pas tuer cette belle fleur allongée sur son lit en tirant les lourds rideaux de brocard. Puis il s'assit de l'autre côté du lit et la contempla dans son sommeil. Qu'elle était belle dans sa robe écarlate qui faisait contraste avec la la douce pâleur de sa peau. En attendant le réveil de cette jeune et belle hôte, SIEGFRIED se mit à réfléchir, a quoi lui servait-ce de remporter ce titre qui serait remis en jeu l'année suivante? Il battrait le violeur improvisé et cèderait sa place au Telian qu'il avait battu la nuit qui venait de s'achever. Non, il resterait jusqu'au bout pour cette membre de l'autre race, malgré la haine indicible que se vouaient certaines personnes des deux races. Il fut absorbé ainsi jusqu'au coucher du soleil, il se leva alors de ce matelas, ouvrit les rideaux et plaça la chaise de son étude à côté de la fenêtre. Puis il ouvrit la porte, un valet passait justement là. D'un ton impérieux il ordonna qu'on le vint quérir lorsqu'il devrait affronter son adversaire avant de refermer la porte pour s'adonner à la contemplation de la Lune, assis sur sa chaise.

Il fut tiré de sa rêverie par la sensation qu'on l'attirait vers l'abîme, il tourna donc la tête pour voir que MELANË était tombée et s'était rattrapée à ses vêtements de duel. Elle semblait dans l'incapacité de se redresser, d'une main douce et ferme, il l'aida à se relever en l'observant d'un regard un peu plus poussé que celui qu'il ne laissait apparaître usuellement. Les minutes s'écoulèrent sans qu'aucun deux ne prononce un mot, puis la jeune femme se décida enfin à relever la tête, le regardant ainsi droit dans les yeux. Une éternité plus tard, il se leva, accompagnant la belle par la taille dans son ascension.


''Tout va bien, Mademoiselle?" dit-il simplement. "Je vais sans doute être contraint d'aller affronter votre... Je ne trouve pas le mot... Ravisseur? Quoiqu'il en soit, je vais probablement devoir y aller d'un instant à l'autre."

MELANË se redressa de toute sa taille, son "sauveur" la lâcha donc. Et elle murmura quelques mots avant de se retourner.

"Je ne vous retiendrais pas si vous deviez partir, mais laissez-moi vous remercier d’avoir accepté mon foulard."

"Je n'avais guère d'autre moyen de faire partir cet importun."
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MessageSujet: Re: Siegfried Nahardrym   Siegfried Nahardrym Icon_minitimeVen 31 Aoû - 19:12

Il la contourna brièvement pour aller ramasser l'arme et son fourreau déposés sur le lit. Il les fixa au baudrier sans prendre le temps de se retourner pour observer celle qui était dans sa chambre. Une fois ceux-ci fixés, il se retourna et la contempla dans toute sa splendeur, nimbée de la lumière lunaire. Elle s'approcha de lui, souriante, et lui caressa la joue, il resta interdit, la laissa lui parler. Elle sous-entendait beaucoup de choses, et SIEGFRIED ne savait pas vraiment comment interpréter, ni quoi répondre. Puis elle fit volte-face et se mit à la fenêtre. Il ne dit rien, sous peine de briser cet instant unique. Un doux frappement se fit entendre à la porte, suivit d'une bribe de paroles qui indiquaient au duelliste qu'il était temps de partir. Ce dernier s'inclina brièvement.

"Nous nous reverrons bientôt. Vous pouvez disposer de la chambre, si vous le désirez."

Il disparut par l'encadrement de la porte que le valet avait ouvert et refermait déjà sans bruit. Il se pressa de se rendre au lieu du duel, où l'attendait déjà l'indécent hôte. Il réclama un duel à mort contre cet homme qui l'avait déjà appesanti de honte par deux fois, mais ce privilège lui fut refusé net par l'organisateur car ce tournoi était un divertissement et non une lutte à mort entre les races, et une bonne partie de l'assemblée approuva cet état de fait. Avant le duel, il chercha des yeux une trace de MELANË dans la tribune. Il la reconnut à côté de son père. Derrière lui, son adversaire ne manqua pas de remarquer ce geste et en profita pour le provoquer. Tentative désespérément vouée à l'échec, ou à la mort si le bretteur avait laissé son double prendre le dessus. SIEGFRIED se retourna et perça de son regard les yeux de l'impudent. Le cor retentit et l'autre lança directement l'assaut, ayant eu l'occasion d'observer au combat son adversaire. Le plus jeune des deux n'eut qu'à se décaler pour s'ôter su chemin du Mathuleran, de sa rapière, il dévia la lame de ce dernier avant de lui entailler le cou du même geste. Le combat aurait du être fini, mais l'autre n'accepta pas sa défaite et réitéra son attaque imprudente. le schizophrène avait plusieurs choix, le tuer, laisser KAIN s'en charger, ou bien l'empêcher de combattre. Ce fut la dernière option qui l'emporta. Il se prépara au choc, et au moment où son adversaire asséna un coup vertical en direction de son épaule, sa rapière fila droit, d'un coup d'estoc, dans les biceps des bras qui tenaient l'épée. Cependant, l'arme en question parvint à s'enfoncer dans son épaule. Son adversaire hurlait de douleur, il retira sa propre arme des muscles saignants du vampire. Tout en délogeant l'épée de son épaule, il murmura des mots que seuls cet homme blessé pouvait entendre.

"Ne t'avise plus d'approcher Demoiselle Ancalímon."

La douleur dans son épaule pourfendait ses neurones, et bientôt ils furent entourés d'une pléiade de valets qui tentaient de les soigner, il suffit d'une compresse pour le Telian, alors que le Mathuleran resterait au lit pendant quelques temps. SIEGFRIED regarda son oncle qui, malgré son air sévère, acquiesça du regard la décision de son neveu. C'est le coeur léger que le jeune homme s'en retourna sans un mot à sa chambre, où seul l'attendait son lit. Il avait gardé son calme face à la situation, quand tout cela serait fini, peut-être serait-il complimenté par son oncle? Fatigué de tout cela, il se coucha dans le lit qui humait encore le parfum de la belle demoiselle. Il s'endormit rapidement sur la pensée de cette dernière.

A son réveil, il ne restait plus qu'une nuit, qui comporterait trois duels, les demi-finales et la finale elle-même. Il se retrouva face à un autre Mathuleran lors de sa demi-finale, le duel fut bref, car l'autre n'avait pas envie de se mesurer à lui. Mais son honneur l'empêchait d'abandonner, alors il continua, en laissant délibérément une ouverture lorsqu'il attaqua. SIEGFRIED comprit et se contenté d'une maigre égratignure, de laquelle ne perla qu'une goutte de sang. Il était au moins finaliste, cela lui suffisait amplement. Il n'eut pas longtemps à attendre pour se retrouver face à un Telian jeune et fougueux, comme lui, mais plus téméraire. Cette confrontation s'annonçait plus difficile que les précédentes car l'autre n'hésiterait pas à utiliser des techniques moins connues. Pour une fois, le VALET DE PIQUE lança les hostilités, dés que le cor retentit, il s'élança en avant, les yeux fermés, il avait pris une épée, cette fois, elle était juste derrière lui, retenue par sa main fermement agrippée. Le dernier prétendant autre titre fut surpris par cette attaque inattendue mais eut le réflexe de se décaler. Réflexe inutile, car l'attaquant avait rouvert les yeux et lui envoyait un revers de son bouclier aussitôt suivi par son épée. Les deux boucliers comme les deux épées s'entrechoquèrent et l'affrontement fut dans leurs esprits pendant quelques secondes plutôt que dans l'arène. Puis tout deux reculèrent. Cette fois-ci, ils se foncèrent tous deux dessus, et l'attaque du Telian aux yeux gris était la même que la fois précédente. L'autre Telian fit donc la même parade, mais le coup porté par l'épée de SIEGFRIED visait ses jambes et il fut donc entaillé, et son os fut fêlé par cette arme émoussée. On entendit un tonnerre d'applaudissement, et l'oncle du vainqueur s'approcha avec la récompense destinée au champion. Celui-ci, d'ailleurs, avait lâché ses armes et relevait son adversaire.


"Mesdames et Messieurs. Nous avons un vainqueur." clama l'organisateur.

Calmement SIEGFRIED lui répondit :
"Et ce vainqueur vient de se relever."

Devant le regard interrogateur de son oncle, le véritable gagnant haussa les épaules, signifiant à son oncle que le titre ne l'intéressait pas réellement mais ce dernier fit tout de même de lui le vainqueur. Il n'eut donc d'autre choix que d'accepter cet état de fait. Mais, sous les yeux de tous, il donna la récompense au finaliste qui était sur un brancard plus ou moins improvisé. Encore une fois, il ne tarda pas à sortir, même s'il était cerné par les gens qui essayaient de venir le féliciter, et il ne répondait à aucun d'eux. Et lorsqu'on lui demanda pourquoi il avait donné la récompense, il se contenta d'un : "Je n'aurais pas gagné sans mon adversaire." avant de disparaître au milieu des corps encore en ébullition après la nuit qu'ils venaient de passer. C'est alors que la jeune vampire le rejoignit, en lui déclarant sa déception. Encore une fois il haussa les épaules.

"Ce titre ne m'intéresse tout simplement pas."


Elle le contourna par deux fois mais s'arrêta dans son dos, il ne broncha pas. Lui effleurant la main au passage, elle ôta le foulard de ses cheveux, qui furent ainsi libérés de leur étreinte. Elle murmura une phrase en se mettant face à lui. Et elle lui tendit le foulard. Il le prit sans rien laisser paraître sur son visage et fit demi-tour pour disparaître à nouveau. Il marqua une pause avant de s'en aller et tourna la tête de sorte qu'elle put voir un oeil.

"Merci."


Puis il disparut. Ils se revirent, à des réceptions, dans les rues ou dans la campagne, chaque fois elle lui paraissait plus belle que la précédente. Puis vint le temps des départs, SIEGFRIED ne participa pas au tournoi l'année suivante et partit à l'équinoxe de printemps. Chaque jour il ne pouvait s'empêcher de penser à elle, et durant un siècle il parcourut le monde, apprenant le maniement d'armes nouvelles, en apprenant davantage sur tout ce qu'il pouvait apprendre. Il se rendit compte, au cours de ce siècle, à quel point sa race et celle de son aimée se haïssaient. Et quand il était chez ces vampires, les regards en biais ne manquaient pas...

Un siècle plus tard, il revint dans les terres de son oncle. Retrouvant ce dernier, sa tante, ainsi que le reste de sa famille. Il fut à peine arrivé que déjà il leur fallut repartir pour les funérailles du père de MELANË il se réjouissait intérieurement de la revoir si tôt, mais l'atmosphère ne serait pas à la joie. Aussi prépara-t-il ses bagages rapidement pour partir, et donc arriver, le plus tôt possible au domaine familial. Le trajet se fit dans le silence le plus total, si on omettait SIEGFRIED qui contait calmement ses divers aventures et déboires. Le voyage fut rapidement bouclé, grâce aux progrès qu'avait effectué la civilisation.

Le jeune et fougueux voyageur fut le premier à mettre pied à terre pour aider sa tante à descendre, puis son oncle. Puis ils furent accueillis à l'intérieur du château par un domestique. Ce dernier les guida jusque l'antichambre où se trouvait le corps immobile du Seigneur Ancalimon. C'est là que se trouvait la nouvelle orpheline qui avait manqué au coeur de l'ancien vainqueur du tournoi durant un siècle plein. Pour sûr il avait rencontré d'autres femmes, sans jamais les aimer, sans jamais aller plus loin que la courtoisie ne le permettait, il s'était dévoué à elle, cette Mathuleranne si pure, si belle. En entrant dans la pièce, il s'inclina, tout comme son oncle. MELANË parut surprise de le voir ici, alors qu'elle faisait le deuil de ses deux parents. Après quelques formalités échangées, les invités qu'ils étaient se rendirent dans leurs provisoires appartements pour effectuer un bref séjour avant de repartir dans leur domaine. Epuisé par ce voyage, le Telian s'allongea aussitôt dans le lit et sombra dans un sommeil léger. Puis il fut tiré de son sommeil par le bruit d'une porte qui s'ouvrait. Levant la tête, il aperçut sa dulcinée. Cette dernière ne tarda pas à le rejoindre sous la douce chaleur de la couverture. Bientôt elle fut contre lui, dans sa chemise de nuit d'un blanc pâle, les cheveux détachés. Alors elle lui susurra qu'elle avait froid. Elle était dans son dos, mais gardait une petite distance, alors, à tâtons, il prit sa main et forma comme une ceinture avec le bras gracile, invitant sa propriétaire à s'approcher davantage. Et chaque nuit elle revint le visiter, chaque nuit ils s'aimaient un peu plus, chaque nuit ils allaient un peu plus loin et ce qui devait arriver arriva sous le regard bienveillant de la Lune, malgré la haine que se vouaient leur deux races. Puis il dut partir, l'abandonnant une fois de plus, après un siècle passé seul.

Il vint la visiter régulièrement, environ deux fois par mois, mais ne restait guère que quelques jours avant de repartir. Puis un jour, alors qu'il arrivai au château, le domestique lui fit part d'une missive lui étant adressée. SIEGFRIED ne mit pas longtemps avant d'en entamer la lecture et de se décider à la franchir. Il avait appris un certain nombre de choses sur ce portail, durant les dernières années de son voyage, et il savait que s'il ne franchissait pas cette porte, il ne reverrait jamais son aimée, car c'était un voyage à sens unique. Il retourna à sa demeure aussi vite qu'il en était venu, rassembla quelques affaires et prit la direction de la porte. Il se retrouva en Allemagne, vers la fin des années 1930, le début des années 1940, dans une ville remplie de personnes au teint mat et aux cheveux d'asphalte, ainsi que de soldats qui ne semblait guère les tenir en haute estime. C'est ici qu'il fit la rencontre d'Oskar Schindler, un industriel allemand qui profitait du travail obligatoire des gens séquestrés dans cette ville. Après une longue discussion, Schindler décida de le garder prés de lui. Durant toute la guerre, il est resté avec ce grand homme et a sauvé des êtres qui n'avaient rien fait pour mériter ce qui leur arrivait... Mais il resta dans l'ombre du grand homme, c'est pour cela que l'histoire ne mentionne pas son nom. Une fois la guerre finie, les deux hommes durent se séparer.

c'est ainsi qu'il y a quelques années, Siegfried arriva dans Schwarzwald.


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MessageSujet: Re: Siegfried Nahardrym   Siegfried Nahardrym Icon_minitimeSam 1 Sep - 15:20

C'est tout bon pour moi. Jolie fiche Razz
Bienvenue. ^^

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MessageSujet: Re: Siegfried Nahardrym   Siegfried Nahardrym Icon_minitime

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