Magdalena, ou Lena pour faire plus simple.

NOM Hartmann
PRENOM[S] Magdalena Clara
SURNOM[S] Lena, la Rose Noire (dû à sa capacité à avoir des épines malgré sa fragilité apparente, et à l’opulence de sa chevelure brune)
ÂGE 21 ans
DATE DE NAISSANCE 21 avril 1974
GROUPE SANGUIN B+
RACE Humaine.

TRAITS PHYSIQUES
Deux choses attirent le regard ou l’intérêt dans son physique. Premièrement, sa chevelure. Très fournie, plutôt longue et aussi noirs que l’ébène (comme dans Blanche-Neige). Ils sont l’absolue propriété de Lena. Tout autant que ses yeux, ils marquent l’humeur du moment, magnifiques et pourtant libres lorsqu’elle se sent épanouie, attachés lors d’une occasion importante, sauvages lorsqu’elle est dans une profonde détresse… Ce qui est le cas aujourd’hui. Ils ondulent légèrement et se disposent donc un peu n’importe où, glissant parfois devant son visage, gênant sa vue, mais la protégeant ainsi du regard des autres. Bien que cela soit une protection peu efficace, Lena se sent rassurée de les voir couvrir son visage, lorsqu’elle ne se sent pas prête à se défendre contre le reste du monde. Ses yeux sont d’un bleu profond… Ils sont très expressifs, bien que ce ne soit pas toujours les expressions réelles de leur propriétaire qu’ils reflètent. Lena s’est longtemps entraînée à accorder son regard avec les rôles qu’elle interprétait, les émotions qu’elle voulait dégager sur scène…
Pour le reste, Lena est plutôt banale. Un peu ronde, la peau laiteuse, avec des grains de beauté un peu partout. Lorsqu’elle ne porte pas de costume de scène, un pantalon ou un jean avec un pull-over, ou un tee-shirt et une veste lui suffisent amplement. Elle possède une écharpe bleu marine, cadeau du premier de ses nombreux petits fiancés.

PARTICULARITÉ PHYSIQUE Comme cité plus haut, des grains de beauté un peu partout.

PRINCIPALES QUALITÉS Excellente comédienne, mignonne, use avec habilité des mots.

PRINCIPAUX DÉFAUTS Menteuse, lâche, peu sincère, fragile, maladroite (physiquement).

TRAITS PSYCHOLOGIQUES
La Rose Noire est une comédienne… Pas seulement devant une caméra ou sur une scène. Très douée pour la comédie, elle n’hésitera pas à mentir par nécessité, pour obtenir quelque chose qu’elle désire, ou même simplement pour se faire plaisir. Elle sait manipuler les êtres humains, et elle aime ça. Jalouse de ne pas être aussi belle, puissante ou intelligente que les autres personnes, elle exploite son unique talent jusqu’à la corde. Au-delà de ses rôles, elle n’a pas ou peu de personnalité. Jalousant de nombreuses personnes, elle ne tire satisfaction qu’en leur faisant du mal psychologiquement. Elle est extrêmement défaitiste. De petites erreurs de parcours l’ont plongée parfois dans une immense déprime, jusqu’à ce qu’une âme charitable l’aide à s’en sortir, pour son plus grand malheur. C’est une romantique incorrigible. N’ayant pas de réelles qualités humaines, elle s’invente des personnages pour multiplier des histoires d’un soir. Elle pourrait changer et devenir une personne meilleure, mais elle se plaît dans sa vie à moitié imaginée. Peut-être que Schwarzwald lui fera enfin ouvrir les yeux, ou peut-être qu’elle payera enfin pour ses mensonges…
RELATIONS AVEC LES AUTRES CLANS
Venant à peine de débarquer dans la ville, suite à une « idée du siècle », elle ne connaît pas encore le fonctionnement de cette cité. Elle aura plutôt tendance à se fier aux humains, sauf si elle se laisse envoûter par un Telian ou un Mathurelan…


PARENTÉ N’a pas de famille ici. Sa mère est morte de chagrin en voyant sa fille prendre un chemin aussi hasardeux que celui d’artiste. Son père est encore vivant, ainsi que son frère, mais elle a coupé les ponts avec eux.

RELATIONS
Portant assez peu d’intérêt aux humains autrement que s’ils peuvent les aider, la seule personne véritablement marquante est le dernier metteur en scène avec qui elle a travaillé, et qui l’a renvoyée après une stupide extinction de voix.

CONTEXTE
Magdalena Clara Hartmann est née dans un petit village de l’est de d’Allemagne, pas très loin de la frontière polonaise. Un trou perdu, en somme. Son enfance est plutôt triste. Née en pleine guerre froide, du « mauvais » côté du mur, elle avait peu de loisirs. Ses parents étaient trop occupés à travailler du mieux qu’ils pouvaient pour prêter attention à elle. Enfant fragile qui n’avait personne pour la protéger et aucun tuteur pour l’aider à grandir, elle ne trouva sa vocation que très récemment. En 1992, quelques temps après la réunification de l’Allemagne, la famille (qui s’était agrandie avec l’arrivée d’un petit frère, auquel les parents avaient apportés un peu plus de soins, se disant que la faiblesse morale et physique de leur fille était irrécupérable) fêta la liberté retrouvée en… allant au cinéma. Les Hartmann n’étaient pas dupes : les films diffusés autrefois étaient sélectionnés par les bureaux de la censure, ou de la propagande. Ils allaient enfin montrer à leurs enfants un vrai film du monde libre. Lena se fichait que ce soit un film du monde libre. Non. Son intérêt était ailleurs. Des gens vivaient des aventures formidables, ils étaient forts et beaux ! Tout cela en apprenant un texte et en l’interprétant du mieux qu’il le pouvait. Ils avaient la gloire, l’argent, la célébrité… Littéralement fascinée, la jeune adulte qu’elle devenait plia bagage au grand dam de ses parents, incapables de comprendre. Direction la capitale. Elle dormit dans la rue pendant plusieurs mois, économisant chaque denier qu’elle gagnait dans un bar pour se payer des cours de théâtre. Une âme charitable lui vint en aide (son premier petit ami). Cependant, il fut déçu par ses rêves qu’il jugeait enfantins, son obsession de gamine, son idée selon laquelle si l’on était bon comédien, on pouvait s’en sortir. Mais Lena ne renonça pas à son rêve, malgré sa dépression qui suivit la rupture. Au contraire, ce fut pire encore : elle mentait à ses amants. Elle décrocha plusieurs seconds rôles dans des pièces connues. Elle adorait plus que tout jouer la comédie, elle se sentait enfin puissante, belle, respectée et admirée. Ce n’était pas toujours la vérité, surtout quand ses amants se rendaient compte de ses mensonges. Mais elle n’en avait cure. Elle ne pensait plus qu’à elle. Jusqu’à un soir, il y a peu. Elle avait séché une répétition, et était sortie avec un quasi-inconnu (un ami d’un ancien amant, peut-être…) avec lequel elle envisageait de vivre, au moins pour quelques mois (c’est ce qu’elle faisait souvent, ça revenait moins cher que de louer un appartement). Seulement… Il l’a fit boire plus que de raison. Elle pêcha par gourmandise, et s’endormit complètement soûle dans la rue. Le matin, elle se rendit compte que sa voix était devenue horriblement rauque. Et la première était pour demain. Puant la sueur et l’alcool, elle tenta de s’expliquer face au metteur en scène. Qui décida finalement de la renvoyer.
Une nouvelle fois, la Rose tomba dans une profonde dépression. Elle quitta Berlin… Quelques troupes d’importance mineure l’accueillirent, mais cela ne durait jamais. Elle atterrit finalement dans un village, complètement à l’opposé de son point de départ. Une chose l’intriguait : la compagnie ferroviaire désignait le village comme le terminus, cependant, des trains s’enfonçaient dans la forêt, emmenant des personnes à l’air aussi triste qu’elle. Ce n’était pas les seuls faits étranges du village. Mais là où les disparitions pouvaient avoir une explication rationnelle… Cet étrange train n’en avait pas vraiment. Sur un coup de tête, Lena prit le train avec le dernier chargement d’esclaves, et tomba dans cette mystérieuse ville en plein cœur de la forêt…

ANECDOTES Rien d'intéressant à signaler.

C'est ok pour moi
Bienvenue ^^

Fiche validée.