U L R I C H

NOM : Anders
PRÈNOM[S] : Ulrich
SURNOM[S] : //
ÂGE : 31 ans
DATE DE NAISSANCE : 7 janvier 1964
GROUPE SANGUIN : 0-
RACE : Humain

TRAITS PHYSIQUES En regardant Ulrich, on peut facilement en déduire qu'il ne possède pas les mêmes traits physiques que l'on retrouve chez une majorité des députés, maires, et de tous autres membres de quelconques partis politiques. Mais malgré tout, on y devine facilement qu'il fait partie de ce cercle politique. En étant très peu quelqu'un voulant favoriser l'habit cravate, les costumes propres de style complet, -préférant de simples vêtements plus communs- il possède toutefois cette sorte de prestance, d'ambition, que son corps laisse entrevoir.
Y allant plus physiquement parlant, il atteint le mètre quatre-vingt-un. N'était pas ainsi à proprement parler quelqu'un de très grand, mais jouant dans une certaine moyenne des gens. Il n'a pas un corps réellement bâti, mais possède tout de même cette légère musculature. Une peau légèrement basanée, absente de réelles marques, outre cette cicatrice sur le côté droit de son ventre, d'une dizaine de centimètres de long.
Ses cheveux sont d'un brun foncé, sans tourner vers le noir, toutefois. Coupés sous diverses longueurs, ils restent quand même courts. Des yeux d'un joli vert, semblant à tourner vers un grisâtre. Mais malgré l'aspect terne de leur couleur qu'on pourrait leur donner, ils ont cet éclat, cette conviction. Des cils fins, laissant toutefois l'impression qu'il cernent d'une ombre foncé ses yeux. Un nez busqué, mais qui lui apporte ce certain charme en plus, qui apporte è son visage un côté un peu plus sérieux. Un sourire qui reste fin, des lèvres rosées.
Un visage légèrement triangulaire, aspect apporté par son menton qui reste fin. Son corps reste sinon mince, sans plus. Des membres fins, des belles mains aux doigts délicats.
Côté vestimentaire, Ulrich s'habille plutôt d'un style très banal, très commun à la majorité des humains. Habits de travail, il sera plus propre, mais sans devenir le complet costard cravate connu du milieu politique. Il préféra peut-être plus de simple chemise, surmonté sur des pantalons propres, ou même parfois des jeans plus classiques.

PARTICULARITÉ PHYSIQUE Il a de tatoué au niveau du cœur le prénom de «Loreleï», son ancienne femme.

PRINCIPALES QUALITÉS Intelligent, logique, patient, calme, doux déterminé.
PRINCIPAUX DÉFAUTS Ambitieux, égoïste, narcissique, jaloux, têtu.

TRAITS PSYCHOLOGIQUES Si les habits d'Ulrich ne font pas de lui un politicien type, son caractère le lui rend un peu plus. Empli d'ambitions et de volontés, il cherche souvent à monter plus haut, à accentuer son pouvoir, à être plus important, plus reconnu. Persévérant et déterminé, ce sont des qualités qui en soi l'aide à garder ses idées, ses convictions, et à aller jusqu'au bout pour les réaliser. Il est prêt à aller loin pour certaines choses, prêt à en sacrifier d'autres.
Ulrich est quelqu'un d'extrêmement intelligent, mais aussi de très logique. S'il ne cherche pas particulièrement à manipuler les autres, il arrivera toutefois bien à évaluer la retombé de ses propres gestes, de ses actions.

Sous un caractère plus général, le maire est plutôt d'habitude calme, doux, détendue et relaxé. Il ne s'emporte pas souvent, arrivant majoritairement à contrôler ses envies colériques et ses frustrations, même si parfois, il n'y parvient pas. Mais encore, dans ces cas-là, il ne s'agit jamais de grandes colères. Il est simplement plus abrupt, irritable, impatient, agacé. Loin d'être violent, et il ne l'a jamais été, il a en fait un malaise constant lorsqu'il est question de décès. C'est un sujet avec lequel il a encore du mal à gérer, à savoir quoi dire, comment réagir.
Le plus souvent, Ulich cherche à créer ce masque autour de lui, à cacher ses sentiments réels à la majorité des gens. À ne pas le montrer, lorsque quelqu'un l'agace, l'énerve. Peut-être est-ce ce poste de maie qui en fait semble le forcer à devoir être aimable avec tout le monde, alors que son esprit dirait tout autrement parfois…
Il ne se confiera pas à beaucoup de monde. Recherchant la confiance sûre d'une personne pour lui faire part de ses réflexions, ou bien simplement de ses idées et ambitions. C'est pour dire qu'il ne dit même pas tout à son conseillé, ou à son psy…

Ulrich à sinon un caractère plutôt égoïste, narcissique. Il cherche à accomplir ses propres idéaux, à ce qu'il entreprend lui soit tout d'abord profitable à lui, et ensuite aux autres.

RELATIONS AVEC LES AUTRES CLANS Il a conclu le pacte avec les Mathulerans et les Telians.

[ * ]

PARENTÉ : Ulrich est le plus jeune d'une famille de trois enfants, précédé par un frère et une sœur jumeaux, de quatre ans plus vieux que lui, Peter et Allison. Son père, Hans, âgé présentement de 57 ans, est imprimeur, sa mère, Mila, était éducatrice en niveau préscolaire. Mais elle est décédé d'un cancer alors qu'il avait 17 ans.
RELATIONS : À déterminer.

CONTEXTE : C'est à l'aube du septième jour de janvier '64 qu'Ulrich vint au monde. Benjamin de la famille, précédé d'une sœur et d'un frère, tous les deux jumeaux, de quatre ans plus vieux que lui-même. Né à Schwarzwald, il y grandit tout aussi. Il vit une enfance des plus banales, partagée entre l'école, les amis et les loisirs.

Ce n'est qu'en rentrant au Lycée qu'il commence à entretenir cet intérêt pour la politique, et à ce stade, c'est l'idée de devenir président du pays au complet qui semble l'intéresser. Selon son entourage, ce n'est qu'un rêve irréalisable, un rêve trop ambitieux. Et surtout, ce ne serait qu'un gâchis, alors qu'il aurait les notes pour faire une carrière en médecine. Mais Ulrich se fichait bien d'être médecin. D'ailleurs, être médecin résultait plus du rêve non réalisé de son père, qui avait au final dû lâcher l'école pour aller travailler avec son oncle dans une imprimerie.

Au fil des années, toutefois, il réorienta son choix de carrière vers quelque chose de déjà plus accessible : devenir maire de Schwarzwald. Aussi, il se dirigea vers des études plus poussées dans le domaine de la politique, encore au désespoir de ses parents.
Au moins, ces derniers pouvaient se consoler sur le fait que Peter et Allison avaient de vrais carrières. Car ils étaient respectivement mathématicien et architecte en devenir. Et Ulrich en avait un peu marre que sa mère ne cesse de lui rabattre sur les oreilles qu'il devrait suivre leur exemple au lieu de gâcher sa vie dans un domaine où il n'était même pas certain d'arriver à percer.

Arriva de lors l'année de ses seize ans, qui fut marquée par la découverte que sa mère avait un cancer du sein, une nouvelle qui bouleversa toute la famille, d'autant plus que Mila décéda l'année suivante.
C'est cette même année qu'il coupa finalement les ponts avec sa famille, le tout résultant d'une dispute avec son père à l'enterrement de sa mère.
*Ils étaient dans le cimetière, famille et amis, un ciel pleurant dont ils se protégeaient de parapluies noirs. Une horde de gens tous vêtus de cette sombre couleur, attristés de la mort de Mila. La cérémonie avait débuté à l'église, et elle était à se terminer ici. Mais malgré la douleur qui oscillait le cœur de tous, ça n'empêcha pas Hans de lancer réplique à Ulrich :
- Est-ce que tu comptes encore faire de la politique, Ulrich?
L'adolescent, surpris par la question, surtout par le fait qu'elle n'avait pas sa place lors de cet événement, mis quelque temps à répondre :
- Je… c'est pas la place pour… bien sûr!
- Tu pourrais au moins faire ça pour ta mère, non? Lâches la politique, va en médecine, ça serait comme accomplir ses dernières volontés.
- C'est pas ce qu'elle veut ! Que j'aille en médecine, c'est de toi, ça ! Elle, elle souhaite simplement que je réussisse ma vie, pas que j'ailles en médecine!
Et au cœur de l'enterrement, la voix basse couverte par le bruissement de la pluie, la dispute se poursuivit quelques instants, avant qu'Ulrich ne termine :
- Tu te rends compte que tu me dit la même chose depuis que j'ai 12 ans? Sauf que là, c'est allé trop loin. J'me casse.
Et Ulrich laissa en plan son père, abandonnant l'enterrement, sous les regards qui un à un se retournaient vers lui…*
Il partit vivre en appartement. Seul, avec cette difficulté à réunir les deux bouts au départ : un travail minable, à temps partiel avec les études. Mais il n'abandonna pas… On aurait pu croire que cette vie plus difficile lui aurait fait abandonner ses envies de politiques, pour le diriger vers un job plus proche qui lui permettrait simplement de bien survivre, avec quelques extras de temps en temps. Mais ce ne fut le cas, ses ambitions et sa persévérance dans ses idées et conviction le poussait à continuer.

C'est à 21 ans qu'il rencontra Loreleï pour la première fois. La jeune Allemande en avait alors 17. Très rapidement, peut-être même trop, il en tomba amoureux. Ils sortirent ensemble un mois, avant qu'il ne la demande en mariage. Bien sûr, la jeune fille refusa. Prétextant qu'elle n'avait que 17 ans, et qu'ils n'étaient ensemble que depuis un mois. Ulrich n'avait que de réplique que l'amour n'avait pas de temps, pas d'âge, mais Loreleï lui demanda encore un peu de temps. Il lui reproposa un mariage à deux reprise, et elle accepta à la deuxième. C'était un peu à se demander si elle n'avait accepté que par pitié, pour qu'il arrête de lui demander, mais devant l'autorité religieuse qui les lia jusque dans la mort, ils semblaient si amoureux, que ces suppositions s'effaçaient bien rapidement.

Ce fut peut-être l'effet effervescent de l'amour, mais durant la première année de son mariage, il oublia un peu la politique. Il voulait rester avec Lorereï, être avec elle tout le temps, sentir son odeur, toucher sa peau, lui faire l'amour. Il l'emmena à Paris, en Italie. Il lui achetait des fleurs et en décorait la chambre pour qu'elle les voie à son réveil, il se fit tatouer même son nom, au niveau du cœur, dans un beau lettrage coulant.
Tout ça durant une année. Après quoi, on aurait dit que la magie s'estompa. Doucement, il retrouva son intérêt plus que prononcé pour la politique, et il sembla revenir plus fort qu'avant.

À 26 ans, il fit ses premières élections, mena sa première compagne. Avec l'aide de sa femme, de ses amis. Ce fut un peu du essai/erreur. Une entrée hésitante dans ce monde de politique duquel il rêvait depuis longtemps. Passer à la pratique après la théorie était plus difficile qu'il l'aurait cru. Et sa campagne se déroula moins bien qu'il l'avait espérée. Il reçut tout de même 21% des voix, et se classa, en ordre, troisième. Ce qui n'était pas mal, en soi.

Il fut tout de même déçu, et ce n'était pas à s'en cacher. Il prépara dès la suite du dévoilement des résultats sa prochaine campagne. Pour cette fois suivante, il voulait être prêt, il voulait gagner. Point final.
Et en théorie, il avait cinq ans. Cinq ans que durait un mandat de maire dans ce petit village d'Allemagne. Mais cette fois, le mandat du maire actuel ne dura bien que trois ans et demi : une double démission, lui-même, et le vice. Ce qui entraîna des élections plus tôt que prévu. Ulrich n'était pas prêt, pas complètement, du moins. Il s'était donné 2 ans de plus pour fignoler sa campagne, il devait maintenant précipiter le tout. Sinon, c'était retarder sa monté au pouvoir d'un minimum de trois ans de ce qu'il avait prévu au départ.

Mais par cela, il dû précipiter les dernières préparations de sa campagne, et la partir le plus tôt possible. La campagne dura un mois. Et au scrutin final, il obtint 71% des voix. Par cette victoire en majorité, il devint maire de Schwarzwald. Et avec cette victoire, il venait de prouver à son père que la politique n'était pas une carrière dévouée à l'échec.
Ce fut vers ce moment de sa vie que, justement, son père refit surface. Il lui présenta un semblant d'excuse, sonnant à sa porte, pour venir le féliciter. À la fois de son mariage et à la fois de son élection. Mais dans ce soutient nouveau, Ulrich se disait encore que s'il réapparaissait à ce moment, c'était bien que parce qu'il les avait gagné ses élections. Pour preuve, aux premières qu'il avait perdue, son père ne s'était pas montré. Et il aurait été prêt à parier que s'il n'avait pas gagné celles-ci, il ne l'aurait pas plus revu.
Ainsi, il fit l'hypocrite lui aussi : il accueillit à bras ouvert son père, comme s'il lui avait manqué, faisant semblant de mettre de côté, loin au creux de sa mémoire, sa dispute avec lui qui avait créé leur éloignement. D'un autre côté, il n'avait pas envie de le perdre à nouveau. Il n'avait plus aucun contact avec sa famille, et il serait à présent le seul…

Deux ans après avoir enfin obtenu le titre de maire de son petit village d'Allemagne, alors qu'il avait ici 30 ans, il divorça de Loreleï. Ou ce fut plutôt elle qui divorça de lui, en fait. Elle avait rencontré un nouvel homme, qu'elle lui eut dit. Continuant en rajoutant qu'elle en avait marre que son travail prenne de plus en plus de place dans leur vie, et qu'aille en occupe une fraction de moins en moins grande… Il prit mal ce divorce, et, durant les premiers mois qui s'en suivirent, se mit à haïr profondément Loreleï, lui en voulant, rageant constamment, et se frustrant bien plus facilement que d'habitude. Au fil des mois, toutefois, il se calma un peu plus, devenant plus mélancolique et triste alors qu'il était question de son ex-femme. Il en était venu à accepter, mais regrettait encore, et savait que d'une part, c'était sa faute…

Il eût ses 31 ans l'année suivante. C'est quelques mois après que, la soirée déjà entamée, il reçut la visite de deux étranges créatures. Un échange de moyenne durée s'en suivit entre les trois interlocuteurs. Un pacte fut conclu. Et s'il se fichait pas mal de ce que ces deux créatures voulaient faire avec leur peuple et ce village, ce qui lui importait, c'était la partie qui incluait qu'il aurait ce mandat plus long en tant que maire… Égoïste? Plus que possible.

Et ainsi, les mois continuèrent doucement…

ANECDOTES Futurement.



[je suis encore affreusement désolé de l'attente occasionnée x_x]

Pas de Probleme pour le temps t'inquiete pas, et puis tu t's rattrapper sur ta fiche
Bienvenue ^^.

Fiche Validee.